Complot scolaire

« Ca y est, l’est tombé fin grelot, vont me l’embarquer chez les bredignots. »
« Qui que t’as à gueuler comme ça, mon pauvre lamentable ? Je gueule-t-y, moi qui peux même pas dormir, que j’ai dormi qu’une nuit depuis trois nuits ? même que c’est ben rien à comprendre. »

Le personnage qui s’exprime ainsi, dans La soupe aux choux du grand René, n’avait sûrement jamais partagé son banc d’école avec un camarade ayant déjà lu, lui, des tonnes de lignes d’une autre langue française, instruitement polie et décrétée ailleurs.

N’empêche : ces deux fréquentaient des écoles exactement du même type : même programme, même méthodes, même encasernement, etc.

Qu’est-ce qui peut justifier cette école unique, je vous le demande.
Si ce n’est, allez savoir, un complot des élites, LE complot des élites qui peuvent ainsi rendre « naturelle » l’existence de classes sociales :
qui ne « réussit » point ne mérite point, un point c’est tout !

Bon, moi, j’dis ça comme ça…
J’suis pas un intello.
Juste, des fois, ça m’prend comme l’envie de chier après le p’tit déj.
On y va, et quand c’est fait, c’est fait, hop, on passe à autre chose.

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