école

Je trouve que Zinzin, avec son école pour ingénieux, fait fausse route.
Ce qui me semble manquer – ne serait-ce que pour booster des start-up – c’est un entraînement généralisé à la créativité.
Pour tous !
Pas une activité de temps en temps, guidée et évaluée – genre travaux manuels, ou initiation à l’art -, mais un plongeon de tout l’être, à ses risques et périls, dans une phase de son existence principalement vécue sous le signe de la créativité.

Jusqu’où, cette créativité ?

Un président de la République française a, un jour, convié des étudiants américains à bousculer les règles :
« Ne croyez pas ceux qui disent ‘ce sont les règles du jeu, ne les remettez pas en cause, ça a toujours été comme ça, vous devez suivre les règles’. C’est des conneries ! »
Depuis lors, le même n’a toujours pas décidé de supprimer le ministère de L’Éducation nationale de son pays…

L’auteur d’un rapport qui préconise « une société d’autodidactes » (hé bé !)
répond à la question « ça veut dire quoi, être créatif ? » :
« C’est être capable de faire de nouvelles constructions avec de nouveaux savoirs, un peu comme avec un Lego dont les pièces changeraient tout le temps.
En France, on a une vision élitiste de la créativité.
C’est un don qu’on réserve aux métiers d’arts : la haute couture, le design.
C’est obsolète.
Aux États-Unis, en Chine, la conscience de la rapidité des mutations et de la nécessité de savoir s’y adapter est une obsession. »

Comment faire ?