école
Un enfant scolarisé est de plus en plus un enfant évalué.
Et ce, à divers stades, dans divers buts, selon diverses méthodes.
L’avis de son enseignant est souvent constitutif de cette évaluation (mais pas toujours : ainsi au bac), parfois débattu avec d’autres enseignants.
S’il est difficile de savoir comment se forme cet avis, on imagine bien que ne jouent pas seulement les résultats bruts aux épreuves : aptitude à apprendre, manifestations d’intérêt, pronostic subjectif et autres considérations, parmi lesquelles l’environnement familial, le comportement au quotidien, l’existence ou non d’une affection envers le jeune, etc.
Du moins, j’imagine.
Voir aussi ceci, sur la troublante question de la notation.
Une question pas banale, il me semble :
La principale justification actuelle de l’école est-elle d’instruire des individus ? ou de canaliser des flux de jeunes ?