Désertions…
OK, d’accord, avec plaisir… mais pour aller où ? Pour faire quoi ?
(Guingouiniser, ça serait déjà pas mal…)
Vous connaissez des endroits encore préservés, beaux comme des tableaux impressionnistes ?
(N’en parlez à personne surtout !)
Vous pourriez vivre dans une ZAD avec des djeuns radicaux fils de bourges, hyperconnectés/hyperwokes, avec écriture inclusive incorporée ?
Vous pourriez vivre et travailler en communauté avec les individus égocentriques d’aujourd’hui que nous sommes tous devenus plus ou moins ? Franchement ?
Partout (partout !) des coupes rases, du pin Dougla$$, des aménagements destructeurs pour les bagnoles, les camions, les TGV, la 4/5G, la fibre optique, des antennes relais, des entrepôts, des grandes surfaces, du béton, de l’élevage et de l’agriculture industriels, des pesticides, des insecticides, du lisier, des algues vertes, des touristes fluos/selfieurs/motorisés en masse, des petits bars et des petits hôtels-restaurants qui disparaissent, des rivières et des bords de mer pollués, bourrés de micro-plastiques et autres saloperies, des centrales nucléaires, des éoliennes GIGANTESQUES, etc., etc.,
heureusement que je suis d’un naturel optimiste !
« déserter ne rend pas forcément heureux mais cette démarche rend libre.«
Signé : les désertheureuses