école

Le monde est multi-intelligible, l’histoire mondiale des représentations mentales en fournit un superbe panorama.

L’école, elle, déploie et impose planétairement
– une intelligibilité adaptée à la croissance physique telle que la veut le capitalisme,
et
– une injonction à estimer que cette lumière est supérieure à toutes les autres et, puisqu’elle est supérieure, à éradiquer les inférieures.
En conséquence de quoi, il ne reste qu’à s’y soumettre.
There is no alternative.
Et c’est loin d’être nouveau.

Ô invention de l’écriture, Ô invention de l’imprimerie, vectrices d’orthodoxies !

Des deux soumissions, celle des esprits et celle des volontés, l’école ne choisit pas complètement, même si le première est placée au premier plan.
Le service militaire choisissait la seconde. Le marché des biens de consommation aussi.
La pression me semble aussi intense dans les deux cas.

*

Clin d’œil
Notre Jules Ferry à favoris estimait que la France avait le devoir de civiliser les peuples inférieurs, càd pour lui, les colonies.
Le moustachu Clemenceau lui fit valoir que c’est exactement selon ce raisonnement que la Prusse de Bismarck estimait de son devoir de civiliser la France.