On dit tout et n’importe quoi à propos de la pandémiose.
Eh bien, moi, c’que j’veux, c’est des preuves.
Bien sûr, comme la moitié de mes amis – mais pas l’autre moitié – je sens bien qu’on nous manipule.
J’en suis quasi-bien-sûr. Mais comment en être sûr-sûr et même certain ?
Eh bien, j’ai trouvé.
Le camp du bien nous bombarde de chiffres. La preuve par 9, on a tous appris à l’école que, ça, la preuve par 9, c’est la preuve suprême, et que, dans les sciences, les maths sont la marque que c’est ob-jec-tif.
Mais comme je penche plutôt pour le bon camp du mal, je me dis qu’il doit bien y avoir également des preuves, de ce côté-ci.
Et j’espère qu’ils sont plus solides que ces p… de chiffres et tableaux du maître qui ont fini par me donner la nausée.
Bien sûr, c’est un sacrilège de penser – ne serait-ce que penser – que les chiffres ne prouvent rien par eux-mêmes, mais voilà : la recherche a souvent été bien obligée de passer par le sacrilège ! Et moi, je recherche.
Alors, j’ai accumulé tout ce qui pourrait ressembler à une preuve qu’on nous manipule. Croyez-moi, les sites complotistes ne racontent pas que des conneries ! Et ce qu’ils disent est tellement mahousse que, à force, ça tend vraiment à être des preuves. D’ailleurs, leurs affirmations les plus importantes ne sont jamais critiquées posément et rationnellement par le mauvais camp du bien : c’est un signe, non ?
Sauf qu’une moitié de mes amis persiste à me dire que c’est vraiment suspect, le complotisme.
Comme, de mon côté, je persiste à trouver les fameux chiffres officiels tout aussi suspects, je ne suis donc pas plus avancé, à ce stade.
Or, ce que je veux, je veux, moi, c’est la vraie vérité pure et simple.
Non, je dois corriger, pour être tout à fait honnête.
En fait, je veux avoir des raisons suffisantes de croire à la vérité qui me semble la plus conforme à ce que je pense déjà par ailleurs.
Et, parole de Zinzin, je ne lâcherai pas le morceau !