à seule fin de traduire le roman sud-africain Triomf, un Sud-Africain de langue anglaise totalement engoué par le livre apprit l’Afrikaner. Le roman décrit l’aventure d’un groupe fermé sur lui-même, et que l’on voit aller lentement par le fond. Je n’ai pas eu le courage d’aller au cinéma confronter ma vision de cette situation-qui-pue-le-renfermé avec celle qu’en donne le film qui en a été tiré.
Pourquoi l’évoqué-je ici ? Parce que c’est le hasard de la rencontre avec ce traducteur qui m’a mis sur la piste du livre. Pour m’orienter dans le maquis des livres, je snobe systématiquement les pages ‘Livres’ des journaux et magazines. Je me suis forgé la conviction que, aux yeux des éditeurs, la presse n’est qu’un ‘support’ de pub et nous, cochons de payeurs qui plus est, ses proies.