Nouvelle-Zélande

J’entends parfois faire l’éloge de la Nouvelle-Zélande, du fait de son actuel quatrième rang dans divers classements des démocraties du monde (la France y est considérée comme démocratie « défaillante » ou « imparfaite »).
Madame Jacinda Ardern, récemment première ministre durant plusieurs années, fait aussi, ici ou là, l’objet d’éloges.

Moi, ce que je trouve extraordinaire dans l’histoire de ce pays, c’est le régime qui y a prévalu aux alentours de 1900, et les perspectives qu’il ouvrait.
André Siegfried en a rendu compte dans sa thèse « La démocratie en Nouvelle-Zélande ».
Pour dire vite : si, dans les « démocraties » ordinaires, on ne s’étonne pas que les tribunaux tranchent en faveur des puissants, eh bien, dans ce pays, à cette époque-là, c’était l’inverse !
Le Premier ministre de l’époque était persuadé d’avoir inventé le régime d’avenir pour sociétés industrielles.

Plus tard, c’est un régime de gauche qui rogna les ailes de l’État-providence, quand les fonctionnaires d’élite se furent convertis au There is no alternative, en Nouvelle-Zélande comme en tant d’autres pays.

Puis, c’est un autre régime de gauche – Madame Ardern étant première ministre – qui introduisit la notion de Bien-être dans le budget de l’État :
« Le bien-être signifie que les personnes sont capables de mener une vie épanouissante avec un but, un équilibre et un sens. Donner à davantage de Néo-Zélandais les capacités de jouir de ce bien-être nécessite de s’attaquer aux défis à long terme auxquels nous sommes confrontés en tant que pays, comme la crise de la santé mentale, la pauvreté des enfants et les violences domestiques. »

Ma question : qu’est-ce qui, au fond, a de la « valeur » en démocratie ?

Licence Creative Commons Mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Et
Assange
?