Pandémiose

Madame Stiegler énonce :

« Un État fort, chargé de fabriquer le consentement des populations à une échelle industrielle en vue de les conduire, de préférence en douceur et avec leur accord, dans la bonne direction. »

« Dès les premiers jours de la crise, le président de la République fit ce choix inouï de commencer par écarter tous les dispositifs nationaux de santé publique (le Plan pandémie, Santé Publique France, le Haut Conseil de la Santé publique, la Haute Autorité de Santé, la Conférence nationale de Santé, L’Agence nationale de Sécurité sanitaire) »

« Toute critique des manipulations du savoir par le pouvoir allait être immédiatement accusée de « complotisme », au mépris des cris d’alarme des plus grandes revues scientifiques elles-mêmes »

« Le monde d’après, c’est un monde désinfecté mais pollué, c’est le monde d’avant mais en pire. »

OK, Madame Stiegler.

Et si, après ce récap’, on se posait un peu plus de questions, pour déchiffrer ce qu’est cette pandémiose ?

Pourquoi ça a pu marcher ?
Eh bien,
– Parce que nous avons été savamment manipulés, bien sûr,
mais peut-être surtout
– Parce qu’il s’agit de santé :
Or, pour ça, nous avons délégué, d’avance et institutionnellement, l’entretien de notre santé perso à
à l’état, à la sécu
aux médecins, pharmaciens et divers thérapeutes,
et, donc, nous sommes prêts à suivre les prescriptions (les mêmes qu’à l’école).
[sauf les antivaccins, alternatifs santé, que l’on retrouve pour beaucoup, et logiquement, dans les complotistes (ça aussi, ce glissement d’alternatif à complotiste, faudrait p’t’êtr’ penser à le scruter, non ?)]

Double question 
Il y a 2 ans, aurions-nous cru ça possible, ou même osé l’imaginer ?

A- De « leur » part ?
Doublement double :
« ils » ne peuvent raisonnablement pas décider une telle chose, car
ce serait comme pendant la guerre // ils ne pourraient pas réussir ça,
car
ils ne pourraient pas contrôler // les gens ne l’accepteraient pas.

B- De « notre » part ?
Double aussi :
Car jamais nous n’accepterons ça individuellement // collectivement : c’est pas possible chez les Gaulois !

Qui est ce « eux » ?
– Comment l’État s’est organisé
en tout polarisant sur son volet santé : éducation, économie
en réorganisant ce volet : les divers organismes officiels laissés de côté, les projets/hôpital,
– Comment l’Europe est entrée dans la danse, alors que c’est pas dans ses attributions selon le traité.
– Comment le Farmafric découvre le moyen d’imposer les vaccins Arn-m : un nouveau continent à explorer-exploiter (c’eût été impossible sans 1) les commandes publiques 2) notre engouement massif pour son inauguration en grande pompe,
– Comment le numérique y a trouvé son compte au-delà de toute espérance ?

Et puis c’est quoi, la santé ?
– C’est la mort au bout
– C’est révélation que, à l’échelle individuelle, y a pas que cancer et autres plafonds : il y a aussi les épidémies (grippe, pas grave ; sida, si tu pèches pas, tu l’attrapes pas)
– C’est moi + les autres (qui préserve-t-on dans les contacts proches masqués ?) (qui prioriser ? Les vieux ? mais au nom de quoi, si je ne suis pas vieux ? De la solidarité // de l’efficacité.
Et s’agit-il de les aider ou de les marginaliser-exclure pour que tout le reste marche bien ) (eux = pas nous, pas moi)
– C’est à quelles échelles : géo = depuis ma proximité perso jusqu’au monde entier // quantitatif = va-t-on mourir par dizaines de millions ?
Notre lecture de Ebola etc. dans des pays où c’est logique que ça soit pas folichon // or cette fois c’est l’Afrique qui nous regarde comme arriérés.

Il n’y a pas si longtemps :
Limitation de vitesses = vendue comme mesure pour préserver des vies // mille autres atteintes à la santé pollutions de l’air.

Domesticité
La cellule domestique est devenue le seul noyau social ayant d’emblée sa place dans l’architecture du système.
Les consignes sont allées jusqu’à chiffrer les petites modifs temporaires tolérables (pas plus de 6 personnes à table ; ou une personne en plus de la famille).
Faudrait collectionner les « mesures » à ce sujet, pays par pays.

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J’aime me poser des questions, et j’ai des convictions : les deux marchent de pair !

Mes billets, au jour le jour, s’ajoutent à pas mal de mes écrits anciens…

Aujourd’hui, je suis aussi l’éditeur de desinfo.

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