désinformation
Un auteur, qui apprécie pourtant les écrits de M. Gérard Bronner, manifestait d’avance son opposition à la future « Commission Bronner » :
« Cette volonté prétendant lutter contre les « fake news » est perverse par nature.
Elle paraît oublier que la liberté d’expression, en parfait esprit républicain, non seulement n’est pas contradictoire avec les dérives qu’elle peut entraîner mais qu’il y a là une rançon qui démontre qu’en amont il y a eu la source d’une liberté.
Chercher préventivement, avant la seule intervention légitime qui serait judiciaire, à épurer, à discriminer, à filtrer pour chasser le faux en ne conservant que le vrai, est une démarche qui n’a plus rien de démocratique.
Par l’entremise de cette commission, l’État veut pouvoir poser sa grosse patte sur une effervescence et un débridement qui ne devraient pas le regarder.
Il est regrettable que GB n’ait pas perçu, derrière cet apparent honneur et la superficialité des motifs invoqués, la manœuvre politique dont le seul but est de démontrer que, puisque ce pouvoir rejette les fake news, il est forcément dépositaire de la vérité et de l’honnêteté.
Ce qui est infiniment discutable. »