En avion, dans l’hémisphère Sud, il y a bien longtemps. Je suis l’un des rares passagers à ne pas appartenir au groupe de touristes qui emplit l’espace de ses bruyantes conversations. Nous survolons une magnifique embouchure de fleuve or, depuis le départ, la plupart des bavards n’ont pas pris le temps de zyeuter une seule fois à travers le hublot. Sans doute est-ce secondaire ? Par contre les récits abondent sur les autres pays qu’ils ont ’faits’ précédemment, surenchère après surenchère.
Ainsi se ‘ferait’ le monde ?