tremblement ~ kren

D’un correspondant :

« Aujourd’hui, j’ai vécu mon premier tremblement de terre ma kren-douar kentañ. Oh, une très légère secousse d’un quart de seconde, à peine perceptible. Une toute petite secousse Ur stroñsadenn bihan-kenañ que mon cerveau, dans un premier temps, a pourtant immédiatement interprété comme un malaise ur falladenn, comme si c’était mon corps qui défaillait et perdait l’équilibre ar c’hempouez. Puis quand on voit tout le monde sortir dans la rue et s’inquiéter, on comprend kompren a reer qu’on n’est pas seul à avoir ressenti ça. Le plus étonnant, vu l’extrême brièveté du phénomène, c’est que cette sensation de défaillance physiologique ait persisté après coup war-lerc’h an taol. Oui, bien que la secousse ne fut suivie d’aucune réplique, je me suis senti faible et nauséeux, avec un mal de mer un droug-mor comme après un réel malaise pendant presque une heure e-pad tost un eurvezh. « Aujourd’hui, j’ai vécu mon premier tremblement de terre ma kren-douar kentañ. Oh, une très légère secousse d’un quart de seconde, à peine perceptible. Une toute petite secousse Ur stroñsadenn bihan-kenañ que mon cerveau, dans un premier temps, a pourtant immédiatement interprété comme un malaise ur falladenn, comme si c’était mon corps qui défaillait et perdait l’équilibre ar kempouez. Puis quand on voit tout le monde sortir dans la rue et s’inquiéter, on comprend kompren a reer qu’on n’est pas seul à avoir ressenti ça. Le plus étonnant, vu l’extrême brièveté du phénomène, c’est que cette sensation de défaillance physiologique ait persisté après coup war-lerc’h an taol. Oui, bien que la secousse ne fut suivie d’aucune réplique, je me suis senti faible et nauséeux, avec un mal de mer un droug-mor comme après un réel malaise pendant presque une heure e-pad tost un eurvezh.

J’imagine que l’information transmise en continu par nos pieds dre hon treid reposant sur le sol à notre cerveau d’hon empenn finit par lui donner cette conviction inébranlable que la terre ferme est ferme, que le sol ne peut pas se dérober ne c’hall ket an douar divaliñ. Alors, si infime soit-il, quand survient le démenti propre à remettre en cause cette confortable certitude, le choc est rude rust eo ar choukad. Et le premier réflexe est de douter de ses propres sens, de se sentir mal plutôt que de se résoudre à prendre conscience que le monde n’est pas aussi stable qu’on veut le croire kentoc’h eget ober e soñj da prederiañ n’eo ket ken stabil ar bed hag ma fell deomp krediñ.

Moi-même

Je dois dire, à l’opposé en enep, que les quelques légers tremblements de terre que j’ai connus de ci delà ne m’ont pas fait cette forte impression ar lorc’haj-se.
Pas de malaise Falladen ebet.
J’aurais plutôt eu tendance à en espérer un nouveau unan all adarre!
Un petit tremblement de temps en temps, n’est-ce pas la norme dans des tas de coins du monde, généralement sans dégâts Daoust ha n’eo ket diouzh ar reolad e kalz kornoù-bro eus ar bed, hep distruj peurliesañ? ?

Une première ministre

Même pas peur Ket aon zoken!

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