Un ouvrier me dit sa détresse.
L’appartement qu’il a pu se payer en bossant durant 40 ans, voilà qu’il va devoir le quitter. Le quartier s’est bobo-isé, les charges de copropriété ont fait un bond que sa retraite d’ouvrier ne lui permet pas de satisfaire. Ouste ! Sa détresse est redoublée du fait qu’il ressent que le sort de ‘ceux qui ne travaillent pas’ fait l’objet d’une sollicitude plus grande de la part de l’état. Et qui sont donc, à ses yeux, ceux ‘qui ne foutent rien’ ? Eh bien pas les trafiquants officiels d’argent mais les assistés sociaux.