C’est trop lourd, non ?

Nous sommes de plus en plus accablés par le poids de l’existence dans un monde moderne d’une complexité écrasante.
Nous sommes des individus solitaires, et nous nous battons pour rester à flot, quelle que soit notre situation.
Même avant la pandémie, plus d’un quart des adultes américains étaient affligés d’un trouble mental diagnostiqué.
Et puis, en 2020, les taux mondiaux de dépression et d’anxiété ont grimpé en flèche de plus de 25 %, une hausse stupéfiante sur un an, liée à la pandémie, qui a particulièrement touché les femmes et les jeunes.

Le néolibéralisme cherche à modifier la façon dont nous, êtres humains existons dans le monde, à changer nos relations entre nous et ce que nous attendons de la vie.
Margaret Thatcher : « La politique économique n’est qu’une méthode, l’objectif est de changer le cœur et l’âme ».
Au fil du temps, nous cessons de nous considérer comme des êtres mutuellement responsables ayant un destin commun pour devenir des atomes isolés responsables uniquement de nos propres vies.
Peu à peu, nous passons du statut de citoyens autonomes à celui de personnes destinées à être asservies à des puissances économiques arbitraires qui se trouvent bien au-delà de notre portée ou de notre compréhension.

Le néolibéralisme tend à affaiblir l’action politique des gens ordinaires, en nous offrant en compensation un large éventail de biens de consommation (souvent de piètre qualité).
Depuis les années 1980, nous sommes entraînés à considérer que cet état de fait, pourtant psychologiquement handicapant, est quelque chose de normal.

Les remèdes aux fléaux alimentés par le néolibéralisme consistent à faire ce qu’il faut pour renforcer notre sentiment de confiance et de destin partagé.

(il s’agit de quelques extraits d’une traduction d’un article de
Lynn Parramore Institute for New Economic Thinking)

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