école
C’est pas moi qui le dis, c’est l’Unesco :
« Les systèmes éducatifs d’aujourd’hui sont soumis à de nombreuses pressions : crise persistante de l’apprentissage, analphabétisme, taux élevés de décrochage scolaire, inégalités croissantes en matière d’apprentissage, déclin de la santé et du bien-être, technologies numériques perturbatrices et inadéquation entre l’éducation et l’emploi. »
En conséquence de quoi, cette institution veut créer des « écoles heureuses ».
Sans rire.
- Charge de travail gérable
- Atténuation du stress lié à l’évaluation et à la sélection
- Évaluation globale de l’apprentissage (par exemple, au-delà des résultats des tests de mathématiques et de langue)
- Collaboration et créativité
- Retour d’expérience positif et renforcement
- Apprentissage centré sur l’apprenant et personnalisé
- Parcours multiples et alternatifs
*
L’Unesco tente même de promouvoir l’esprit critique dans l’enseignement ; ça ne mange pas trop de pain, et puis ses ressources doivent tout de même bien être utilisées à quelque chose…
Ainsi, pour le Kazhakstan :
« Le projet se fixe les objectifs principaux suivants :
Pour les étudiants :
- Réfléchir de façon critique – poser des questions et en chercher les réponses ;
- Prendre en charge leur propre apprentissage ;
- Collaborer avec les autres ;
- Devenir un apprenant à vie.
Pour les enseignants :
- Créer en classe un environnement qui encourage des relations franches et responsables ;
- Utiliser un curriculum qui favorise la réflexion critique et un apprentissage indépendant ;
- Utiliser des stratégies efficaces pour promouvoir la réflexion critique et un apprentissage indépendant ;
- Devenir des praticiens critiques en poursuivant leur apprentissage et en acquérant de nouvelles méthodes pédagogiques ;
- Devenir une ressource pour leurs collègues qui cherchent du soutien. »
Bon, eh bien alors ?
– Qu’est-ce que ça donne ? ça marche ?
– Les résultats encouragent-ils à transférer ça à un pays comme la France, où tout ça fait défaut ?