3 doses, 4 doses…

Encadrer notre regard sur les choses ?

Les autorités néo-zélandaises – toujours adeptes du ‘zéro covid’, contrairement à leur voisin australien – publiaient ceci en décembre 21 :
‘Des données émergent selon lesquelles une dose de rappel du Pfizer offre une meilleure protection qu’un traitement à deux doses contre la variante Omicron. Alors que 2 doses sont susceptibles d’offrir un bon degré de protection contre les maladies graves dues à Omicron, une troisième dose est susceptible d’offrir une grande protection contre la transmission du COVID-19 et de réduire le risque d’infections plus graves.’

Tiens donc, le prétendu vaccin Pfizer en deviendrait-il un, à la longue ?

J’ai voulu savoir ce qu’en dit l’OMS.

En Juillet 2021 :
‘Il a été prouvé que les vaccins contre la COVID-19 sont sans danger et efficaces et qu’ils sauvent des vies. (‘prouvé’ ? Sic !!!)
(…) Nous ne savons pas encore dans quelle mesure ils peuvent empêcher une personne de transmettre le virus à d’autres.’
(Encore et toujours cette généralité : ‘les vaccins’…)

24 novembre 2021, son chef déclarait :
« Il y a des données qui suggèrent qu’avant l’arrivée du variant Delta, les vaccins réduisaient la transmission d’environ 60 %, avec Delta cela a chuté à 40 % »

11 janvier 2022
 »Il faut obtenir plus d’informations sur l’efficacité des vaccins’. (en fait, à première vue, les 18 experts du Groupe technique consultatif de l’OMS (TAG-CO-VAC,), auteur de ces lignes, ne s’intéressent plus spécifiquement à la question de la transmission…)

Et j’ai cherché d’autres avis :
Obscur… ‘Cette efficacité a diminué avec le variant delta, sans être nulle. Aujourd’hui, il ne faut pas croire non plus que la vaccination n’a aucune efficacité sur la transmission’, explique Yves Buisson, qui préside la cellule «Covid-19» de l’Académie nationale de médecine. Libé 6 janvier 2022

Brouillage… Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille ‘évoque une protection contre l’infection à Omicron de l’ordre de seulement « 30 à 40% » après la troisième dose. Des chiffres que le ministre de la Santé, Olivier Véran, estime plus élevés. (…) Mais ce variant [omicron] « est moins sensible au vaccin que le variant Delta », admettait-il une semaine plus tôt, lors d’une conférence de presse.’ LCI 10 janvier 2022

Le Vidal explique certaines choses :
‘Il est peu probable que la diminution plus rapide de la charge virale chez les personnes vaccinées ait un effet majeur sur leur contagiosité, en particulier lorsque celles-ci sont symptomatiques (charge virale initiale aussi élevée que chez les non vaccinés). 
De la même manière, il est pour l’instant délicat de miser sur la production de virus moins infectieux par les personnes vaccinées.’
Mais, à la date du 16 janvier 2022, il ne prend pas encore en compte omicron.

Marie Desbonnet, de Passeport santé, voit les choses autrement :
‘Selon Richard Bailey, auteur d’une modélisation sur le virus de Marek chez les poulets, « la vaccination avec un vaccin non stérilisant réduit considérablement la charge virale chez les personnes vaccinées, mais aussi chez les personnes contacts non vaccinées qu’elles infectent. Par conséquent, elles sont moins susceptibles de répandre des virus infectieux ».’

Le 15 janvier 2022, Alain Fischer, le M. Vaccin du gouvernement français, et donc promoteur – par définition – de la 3ème dose, dans l’Express :
Question :’Au bout de six mois, le vaccin ne protège plus contre Omicron ?
Réponse : ‘Les taux d’anticorps décroissent au fil du temps : les données disponibles montrent que la protection contre l’infection arrive à zéro.
Sans rappel, les personnes ayant reçu seulement deux doses se retrouvent dans une situation identique à celle des non-vaccinés.
Il reste néanmoins l’immunité cellulaire, protectrice contre les formes graves. Elle diminue sans doute aussi, même s’il est difficile de dire aujourd’hui dans quelle proportion. En revanche, il est certain qu’elle sera bien meilleure avec une troisième dose.’
(toujours cette généralisation ‘le vaccin’, ‘la dose’…)
Faudrait donc savoir si l’immunité cellulaire joue un rôle dans la transmission…

Rendement décroissant ?
‘Selon Miles Davenport, immunologiste informatique à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney en Australie, les doses d’un même vaccin n’offrent que des «rendements décroissants en matière de protection contre les futures souches».’

Pour le moment, je n’ai donc rencontré aucune confirmation, exprimée prosaïquement, de ce point de vue néo-zélandais ‘Une troisième dose est susceptible d’offrir une grande protection contre la transmission du COVID-19′.

Mais bon, puisqu’on nous dit textuellement qu ‘il ne faut pas croire que la vaccination n’a aucune efficacité sur la transmission’…
Et en avant, donc, vers le pass vaccinal ! dans un pays où 90 % environ des gens sont vaccinés, et qui compte malgré cela, en ce moment, 300 000 nouvelles contaminations par jour…

La phrase néo-zélandaise s’inscrit probablement dans un contexte de propagande : un pays ‘zéro covid’ , qui a depuis longtemps tout misé sur le vaccin, a besoin de croire et faire croire que celui-ci a un réel intérêt pour contrer la transmission.

De même, M. Vaccin en France est-il quasi obligé de déclarer ‘il est certain qu’elle sera bien meilleure avec une troisième dose’.
Pourtant, affirmer que quelque chose de futur est certain dès à présent est particulièrement déraisonnable, non ?

Le nombre de faussetés assumées par les gouvernements et leurs affidés est tout de même trop élevé, non ?
Et, de leur part, à quand les demandes de pardon ? Voir ceci.

Attendons la suite…

Licence Creative Commons Mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.

J’aime me poser des questions, et j’ai des convictions : les deux marchent de pair !

Mes billets, au jour le jour, s’ajoutent à pas mal de mes écrits anciens…

Aujourd’hui, je suis aussi l’éditeur de desinfo.

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Et
Assange
?