Certains soignants suspendus, ou démissionnaires, sont confrontés à un problème de survie financière : dépenses courantes, remboursement d’emprunts, dépenses inattendues, etc.
Dans un appel au secours, je lis ceci :
« Toute seule.
Vous avez des idées pour empêcher la banque de saisir les lieux ?
Oui je n’ai plus d’emploi.
Je peux accueillir deux personnes âgées pour prendre soin d’eux ici, afin d’éviter l’EHPAD.
C’est mes compétences pro. »
A l’heure où le furoncle des excès et manquements dans certains EHPAD nous crève à la figure, et où les problèmes de santé des aidants familiaux sont tout à fait connus, cette femme n’esquisse-t-elle pas une piste sérieuse à explorer ?
Sur un modèle inspiré des assistantes maternelles ?
Ou sur celui des maisons d’accueil rassemblant, en une maisonnée équilibrée, une demi-douzaine de jeunes que le sort, ou la justice, prive de parents ?
En réseau ou non avec des EHPAD existants ou à venir ?
Des vieux, il y en a tout un éventail : du semi-valide, autonome et encore apte à diverses fonctions – comme c’est mon cas -, au grabataire ou dingo que je finirai peut-être par devenir.
Et puis, il n’y a pas que les vieux à être dépendants…
Je vais sur mes quatre-vingts et, ma foi, un système d’accueil à dimension humaine devrait m’intéresser bientôt.
Si des personnes veulent inventer concrètement avec moi…
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Comme une grappe
Henri G. Contact