école
Tu m’as demandé, Chère Docte, d’écrire ce que j’ai énoncé à diverses reprises,
près de la photocopieuse-machine-à-café :
le comparatif entre une certaine école talmudique et l’école coranique.
Je vais commencer par un bout.
Oncle H
Jeune, on a voulu me faire enregistrer l’Histoire comme on me l’eût fait du Coran, ou du catéchisme.
Non qu’on ne m’ait rien ex-pli-qué : bien au contraire hélas !
J’ai retrouvé une de mes ‘copies’ rédigée quand j’avais environ quinze ans.
Bon dieu ! si j’avais compris le tiers du quart de ce que j’écrivais là-dessus, c’eût été formidable.
Pour apprendre le Coran, aussi, faut de la mémoire, non ?
Depuis lors, j’ai appris à comprendre – un peu – le monde à partir d’un événement ou d’une situation qui m’intéresse vraiment.
Pas à partir d’un « sujet au programme ».
Me saisissant d’un bout du fil, je tente de dévider la pelote.
Mais l’Histoire de l’enseignement de l’Histoire ne nous apprend-elle pas, au fond, que son but était le même que celui de l’enseignement du Coran là où c’est le cas : établir solidement les fondations du penser-comme-il-faut ?
Mais ce ‘dévider la pelote’ est – à l’usage – bien plus facile à dire qu’à faire, car sommes-nous autre chose que des hannetons se demandant si les avions effectuent vraiment des vols et des vols et des vols comme le bruit en court, alors qu’ils sont tout bonnement démunis d’élytres ?
Encore et toujours ce putain d’archaïsme hanneto-centré…
Élisa Brune, avec son Le quark, le neurone et le psychanalyste, joue au medium pour nous frotter à l’hypothèse que ‘l’Univers s’auto-engendre, le cerveau s’auto-organise, la pensée s’auto-définit et la foi (en Dieu et peut-être en toute chose) s’auto-suggestionne’.
Habiterions-nous donc en pleine marmelade ?
Et notre medium d’enfoncer le clou :
‘Nous savons que nos conceptions les plus chères sont erronées, mais nous sommes incapables d’y renoncer. Nous colmatons avec du papier les fuites d’un radeau en carton.’
Allez donc vous dépatouiller avec ça !
À quand les leçons d’inconnaissance ? (Dès la maternelle, comme de juste…)
Je te ferai part, une prochaine fois, de mes réflexions sur l’école talmudique du sabbat pour garçons et ma question :
Comment se fait-il que tant de mâles juifs soient mondialement célèbres en raison de leur intelligente perspicacité ou créativité ?