D’où vient et où va ce desinfo.info ?

desinfo est un site sans pub, sans sponsor, sans abonnement, sans trop de parti-pris,
mais avec un p’tit brin de fantaisie et surtout des questions.
Car informer, c’est aussi questionner, non ?

Depuis les débuts de l’épisode Covid – ici appelé « pandémiose » – j’absorbe les mille fois mille informations diffusées par les influenceurs institutionnels que sont les médias.

Et, comme tant d’autres, je me dis :
Mais c’est Monstrueux ! Et même trois fois Monstrueux !
– Les mêmes titres, les mêmes chiffres, les mêmes articles et les mêmes graphiques partout sur la planète, et ça en doses quotidiennes durant un an (oui, les détails ont évolué, mais c’est presqu’un détail) : Insensé.
– L’empressement à se mettre plus que jamais au service de « là-haut » : Inquiétant.
– L’ostracisme à l’égard des avis inconformes : Dangereux ; plus dangereux même que le virus !
Insensé + Inquiétant + Dangereux…
Ne s’agirait-il pas d’une désinformation en bande organisée ?

Considérant ces influenceurs institutionnels comme un méga-organe essentiel de la pandémiose, j’ai décidé d’aller y regarder de plus près.

Comment faire ?

Je ne me suis pas engagé dans ce qu’on eût pu appeler une « étude » : c’est au-delà de mes moyens.
Mais il m’a semblé qu’en confrontant divers faits, avis et réflexions sur la question, il serait tout de même possible d’y jeter un peu de lumière.
Et j’ai décidé d’exposer ces matériaux au fur et à mesure de leur découverte ou production.
L’exposition n’est-elle pas, en divers arts, un moyen très utile pour préciser, trier, compléter, achever ?
D’où l’idée d’un site web.
Comme je suis parfaitement incapable de le réaliser, une collaboration très efficace s’est mise en place avec le webchef, aussi créatif et collaboratif que réalisatif.

Je pensais initialement appeler ça « Pandemiosis », et le faire s’exprimer en diverses langues.
Puis je l’ai limité à la langue française. Et j’ai souhaité l’élargir à tout ce qui concerne l’information, de près ou de loin.
D’où ce desinfo.info .
À ce stade, quelques personnages amis sont venus appuyer ma démarche : même si Mary.G, Zinzin, La Docte et d’autres invités ne s’expriment pas uniquement sur cette question de l’information, leur compagnie est très appréciable. Grand merci à eux !

C’est le résultat, délibérément multiforme, de cette démarche ânonnante qui sera hachément exposé ici, pour mettre à l’épreuve la conjecture suivante : Une information est une désinformation

D’une part, par nature.
Aucune information ne pourra jamais rendre complètement compte d’une situation ou d’un fait.
Lire, de Korzybski « La carte n’est pas le Territoire ».

D’autre part, possiblement, par destination.
.Lire « La Fausse Parole » d’Armand Robin : « La machine à regarder peut servir à créer une inédite variété d’aveugles ».
.Lire aussi Harold Lasswell, qui écrivait déjà en son temps que les démocraties ont besoin de propagande pour permettre aux citoyens d’approuver ce que les experts ont jugé bon pour eux (ben oui, tiens !).
Pour obtenir ce résultat, plusieurs de ses contemporains concevaient déjà un cyber, même si aucun ordinateur n’existait encore à cette époque !
Ainsi comprend-on mieux que les néo-organes de « gestion gouvernementale des opinions » (l’expression est de Lasswell), comme Facebook et les autres forces d’occupation de la même engeance, aient si naturellement trouvé une place de choix dans le dispositif du maintien de l’ordre. À la différence des antiques organes d’information, forcés de produire leur propre infopagande, ceux-ci se contentent de faire la police au sein du matériel que nous leur fournissons gentiment.
Et même gratuitement. On ne donne qu’aux riches, n’est-il pas ?
N’est-ce pas là-dedans que nous sommes désormais plongés en apnée ?

Je veux aussi – et même surtout ! – comprendre ceci :
Comment diable ce mode de gouvernement par l’information parvient-il à atteindre son but ?
Autrement dit :
Quel rôle jouons-nous, nous qui sommes ses cibles, dans cette immense machinerie ?

Pour commencer, une question de défrichage :
– Pourquoi nous informons-nous ?
– Eh bien, pour « être au courant » répondra-t-on spontanément…
– Hum-hum ! J’ai l’impression que c’est bigrement plus complexe que ça…

Pour finir :
N’est-il pas urgent d’inventer des outils collectifs de résistance à l’infopagande ?
N’est-il pas urgent d’inventer des outils perso de résistance à l’infopagande ?

(temps de lecture : 2 ou 3 jours, peut-être)

Oncle H, l’éditeur

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