Limiter le pillage

Je lis dans « La porte du voyage sans retour », de David Diop :
« Les Laobés sont les défricheurs de la brousse, m’a expliqué Ndiak.
Ils savent les prières qu’il faut réciter avant de couper les arbres, de même que toutes les précautions à prendre pour éloigner les génies des villages pris sur la brousse. »
« J’étais encore jeune et, alors que je ne me gênais presque jamais pour dire ce que je pensais, je me suis retenu avec peine de rétorquer à Ndiak que cette imagination du pouvoir des hommes sur de prétendues forces occultes n’était qu’une grossière superstition.
Mais, à présent que je suis devenu vieux, je vois dans ces croyances un des merveilleux subterfuges trouvés par certaines nations du monde pour limiter le pillage de la nature par les hommes. »

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