Quand je fais la connaissance de C., elle est vendeuse en vêtements, après avoir fait des remplacements de facteur.
Ce qu’elle veut, c’est étudier les arts plastiques. Elle-même peint. Oui mais voilà : sa mère s’oppose à ce type d‘études : c’est pas sérieux, ma fille, fais donc du droit ! C. a effectivement commencé une année de droit, mais elle a vite abandonné. Du coup, le financement maternel s’est tari.
Je la rencontre à nouveau quelques mois plus tard : devant sa détermination, maman a cédé. C. entrera effectivement dans une filière d’arts plastiques. Par chance, un pont existe avec l’école des Beaux-arts voisine : elle nourrit l’espoir d’y être admise.