Obéir / Désobéir. Encore ?

Les gouvernements européens tentaient jusqu’ici de désobéir subrepticement au ‘gendarme’ qu’ils s’étaient auto-construits, l’hydre de Bruxelles.

Oui mais voilà : les trafiquants d’argent – comment les désigner autrement ? -, aux appétits désormais sans limites, ne se satisfont plus de cette marionnette surannée.

C’est désormais aux agences de notation de prendre la relève.
Et comment ! Le risque de raclée fait désormais frémir en haut lieu à hauteur de milliards d‘euros, quand jusqu’ici l’on se contentait d’être bon élève en espérant recevoir du maître financier quelques caresses.

Or voici que le maître raccourcit la laisse. La crise lui a donné une juste mesure de la démesure à laquelle il peut s‘adonner ! Désormais, c’est ‘à la niche, Médor !’

Si, au passage, la vouivre bruxelloise – son jeu terminé – est amenée à s’auto-décomposer, aucun souci : ses anciens fonctionnaires trouveront toujours, jusqu’à leur propre mort, à se recycler en intervenants scolaires pour en vanter les mérites …passés ! Et son éphémère et diaphane président non élu Van Rompuy pourra bien retourner à ses chers haïkus.

S’agissant des choses sérieuses, la chaîne du commandement envisagerait-elle bientôt de se passer de toute cette mise en scène ?
Quels scénarios, en ce cas ?

Le terrain de la désobéissance ne serait-il donc plus politique ?
Où irait-il donc se nicher ?

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J’aime me poser des questions, et j’ai des convictions : les deux marchent de pair !

Mes billets, au jour le jour, s’ajoutent à pas mal de mes écrits anciens…

Aujourd’hui, je suis aussi l’éditeur de desinfo.

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