travail

Dans le grand sac de notre utopie, se trouve « Gratuité »
S’y ajoute maintenant « Travail ».
Mais pas au sens où on nous l’a enfoncé dans la tête, et qu’il s’agit précisément d’éradiquer !
Car entretenir cette misérable prostitution ordinairement appelée « travail » rendrait d’emblée bancale toute prétendue utopie !

Bon, mais… Facile à dire !
Éradiquer comment ?

Primo : participer à une telle ville signifie y contribuer, si on est apte à le faire.

Secundo : il y en a évidemment de moins aptes,…ou pas aptes du tout.
Mais tous les autres « travaillent » Autrement dit, faut bosser, quoi !

La construction et l’entretien de la ville nécessitent des bras, des têtes, des pieds, etc.
De même que le quotidien classique – manger, dormir, et j’en passe…

Et puis il faut de l’argent pour se procurer ce qui ne peut être produit sur place.
Ça veut dire échanger (vendre et acheter) avec des gens qui sont hors de la ville en question, puisqu’à l’intérieur il ne circule pas d’argent.
Il faut donc produire pour vendre, Du moins tant que l’argent a quelque valeur…

Comment ça ?
Il est suggéré plus loin (W), par quelles activités cette entreprise-ville pourrait se procurer de l’argent Et même (W) comment la ville tout entière pourra être considérée comme une…entreprise,
Mais oui ! Même pas peur…

Pour le moment, disons seulement :
– que ceux qui construisent la ville ou qui y assurent le quotidien classique (et ne produisent donc pas pour obtenir de l’argent) font aussi partie de l’entreprise-ville : ils y sont des travailleurs au même titre que les autres.
– et que ceux qui produisent pour obtenir de l’argent ne font – heureusement ! – pas que ça : ils ne devraient pas y consacrer plus d’une fraction (un tiers, par exemple) de leur temps de « travail ».

Car faire exister l’utopie, pas à pas, jour après jour – c’est-à-dire faire de la politique ! – exige, bien sûr, énormément de temps de la part de tous.

Faire la fête aussi, comme dans toutes les sociétés où la préoccupation du travail (et donc de son corollaire, le chômage) ne l’emporte pas honteusement sur le reste !

Et s’occuper des inaptes, de l’intimité, des productions non nécessaires, etc.

Et puis glander !

Hum ! Pas sûr de comprendre en quoi ça éradique le travail !
Ça ressemble d’ailleurs à de l’esclavage !
C’est toujours des promesses infernales, ces histoires d’« utopies »…

Ou son contraire :
Hum ! Une entreprise où glander est reconnue très officiellement ?
Mais c’est tout simplement pas possible ! C’est du rêve !
 (999 autres objections ardemment sollicitées)

le dossier microvilles

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J’aime me poser des questions, et j’ai des convictions : les deux marchent de pair !

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